Le parquet est un revêtement de sol incontournable mais qui constitue un investissement non négligeable, tant au niveau de l’ampleur des travaux que du budget consacré. Sans l’avis d’un professionnel, il peut être difficile de peser le pour et le contre pour bien choisir son type de parquet et la pose adéquate. Compte rendu de notre entretien avec Félix, Autrement les Sols.
Les différents types de parquet
Le parquet massif
Le parquet massif est le parquet traditionnel des appartements parisiens. Fabriqué intégralement en bois massif, comme son nom l’indique, il a une épaisseur originale de 23-24 millimètres, même si les modèles standards sont aujourd’hui conçus sur 20 millimètres. La couche d’usure est quasiment illimitée puisqu’on peut poncer ce type de parquet autant de fois que l’on veut. On peut le clouer sur des lambourdes ou bien le coller. Il existe des versions plus travaillées, vieillies ou teintées par exemple.
Le parquet contre collé
Le parquet contre collé n’est pas forcement moins cher qu’un parquet massif, contrairement aux idées reçues, même s’il est souvent privilégier avec une pose flottante même si on peut aussi le coller. Constitué de trois couches (la première est faite dans un matériau noble, et les deux suivantes avec des dérivés du bois), il s’utilise souvent pour des appartements chauffés par le sol où des résidences situées au rez-de-chaussée ou au bord de mer, car il résiste mieux à l’humidité. Il est plus performant qu’un parquet massif lorsque l’habitation a besoin de stabilité au niveau du bois.
Le parquet stratifié
Le parquet stratifié est une imitation du bois sur papier recouverte d’une couche de résine. C’est donc un dérivé du parquet classique qui est très répandu parce qu’il est peu coûteux (à partie de dix euros le mètre carré) et qu’il ne s’installe qu’avec une pose flottante. Cependant, il a un rendu un peu plus « cheap » visuellement et lorsqu’on marche dessus, il risque de sonner de façon métallique. Il résistera aussi moins bien à l’usure du temps et ne pourra pas se rénover, c’est pourquoi il doit être considéré comme un investissement à court terme.
Les différentes techniques de pose
- La pose clouée ou posée sur lambourdes est celle qui était utilisée traditionnellement. Les lames de parquet sont alors clouées à des tasseaux qui seront fixés au sol, ce qui garantit une bonne isolation thermique et acoustique. Aujourd’hui, cette technique n’est quasiment plus privilégiée car elle rend le parquet très grinçant et très souple. Elle demande aussi une réservation importante puisqu’il faut prendre en compte à la fois la hauteur des lambourdes et le parquet de 4 à 5 centimètres.
- La pose collée représente aujourd’hui la technique de pose utilisée pour 90% des parquets parisiens. Elle possède l’avantage d’être moins bruyant qu’un parquet flottant, puisque le parquet est collé à même la dalle de ciment, de contreplaqué ou de béton. Il n’y a donc pas de résonnance, pas de souplesse et pas de grincements.
- La pose flottante signifie que les lames de parquet sont collées entre elles mais ne sont pas fixées au sol. Non traditionnelle, elle est apparue avec l’arrivée du parquet contre collé et du parquet stratifié. Cette technique est assez facile à réaliser pour un novice en la matière tandis qu’elle sera rapide et économique si vous faites appel à un professionnel. L’inconvénient majeur de ce genre de pose, c’est que cela sonne creux. Le parquet n’étant pas solidaire du sol, il y a une sous-couche d’air qui fait que cela résonne un peu, mais elle reste néanmoins l’une des méthodes privilégiée en appartement.
COORDONNEES
Autrement les sols
201, boulevard Pereire 75017 Paris
http://www.autrement-les-sols.com
Article rédigé par Katia Rimbert